Production écrite sur le petit aveugle : 5 productions

La production écrite sur le petit aveugle est un thème riche et profond qui invite les élèves à réfléchir sur la solidarité, la tolérance et la générosité. Ce type de récit narratif est très utilisé en classe car il permet de travailler à la fois la description, l’expression des sentiments et l’intégration de dialogues. En racontant une histoire autour d’un enfant aveugle, les élèves apprennent à se mettre à la place d’autrui, à imaginer ses difficultés et à mettre en valeur les valeurs humaines.

Écrire une production écrite sur le petit aveugle implique de suivre une structure claire : la présentation de la situation initiale, le déroulement d’événements qui suscitent l’émotion, une résolution qui met en avant l’entraide, et enfin une conclusion qui transmet un message universel. L’ajout de dialogues rend le récit plus vivant et aide à donner la parole aux personnages. Les textes proposés ci-dessous sont des récits longs, construits à la première personne, avec des dialogues intégrés de manière réaliste. Ils sont destinés aux élèves pour les aider dans leurs devoirs ou examens, mais aussi aux enseignants comme modèles pédagogiques exploitables en classe.

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Production écrite n°1 : Une rencontre bouleversante

Je me rappelle encore ce jour d’hiver glacial. Alors que je traversais la place du village, mes yeux furent attirés par un petit garçon assis seul sur un banc. Il avait les yeux clos et un bâton blanc posé à ses côtés. Il était évident qu’il était aveugle. Ses vêtements usés et son visage pâle me firent mal au cœur.

Je m’approchai doucement et pris la parole :

— Bonjour, tu es tout seul ici ?

— Oui, répondit-il calmement, j’aime écouter les bruits de la place. Cela m’aide à imaginer ce que je ne peux pas voir.

— Et tes parents ? demandai-je.

— Je vis seulement avec ma grand-mère. Elle est malade et ne sort presque jamais.

Ses mots me touchèrent profondément. Sans réfléchir, j’ôtai mon écharpe et la déposai sur ses épaules. Il sourit et dit avec douceur :

— Merci… tu es vraiment gentil.

De retour chez moi, je racontai l’histoire à mes parents. Mon père fronça les sourcils avant de dire :

— Nous ne pouvons pas rester indifférents. Demain, nous lui apporterons de quoi se couvrir.

— Et un peu de nourriture, ajouta ma mère d’une voix chaleureuse.

Le lendemain, nous avons retrouvé le petit garçon et lui avons donné des vêtements chauds. Ses yeux, bien qu’aveugles, brillaient de gratitude. J’ai alors compris que même un simple geste pouvait changer une vie.

Production écrite n°2 : Le courage du petit aveugle

Un matin de printemps, je me rendais à l’école en marchant rapidement car j’étais déjà en retard. À l’angle d’une rue, je vis un petit garçon tâtonnant avec un bâton blanc. Ses pas étaient hésitants, mais son visage restait calme et concentré. Intrigué, je m’approchai de lui.

— Tu veux que je t’aide à traverser ? demandai-je avec douceur.

— Si tu veux bien… répondit-il avec un sourire timide.

Je pris sa main et l’aidai à traverser la rue. Pendant que nous marchions, il me raconta qu’il s’appelait Karim, qu’il était aveugle de naissance et qu’il se rendait chaque jour seul à l’école spécialisée située non loin.

— Tu n’as pas peur ? lui demandai-je étonné.

— Non, répondit-il d’un ton assuré. J’ai appris à me fier à mes autres sens. Le monde ne s’arrête pas pour moi.

Sa réponse m’impressionna. Malgré son handicap, il faisait preuve d’un courage extraordinaire. En arrivant à son école, il me remercia chaleureusement :

— Merci de ton aide, mais n’oublie pas, je suis comme toi, j’ai juste besoin d’un peu plus de patience.

Je repartis bouleversé, admirant sa force intérieure. Ce jour-là, j’ai compris que le courage ne dépend pas de ce que l’on voit, mais de ce que l’on porte en soi.

Production écrite n°3 : Une leçon d’amitié

C’était un vendredi après-midi, la cour de l’école était animée par les rires et les cris des enfants. Au milieu de cette agitation, je remarquai un garçon assis à l’écart. Il tenait un livre en braille sur ses genoux et semblait perdu dans ses pensées. Intrigué, je m’assis près de lui.

— Salut, tu lis quoi ?

— C’est un conte, répondit-il en passant ses doigts sur les points en relief. J’adore imaginer les personnages.

— Ça a l’air intéressant, tu peux m’en raconter ?

— Avec plaisir, dit-il avec enthousiasme.

Il me raconta l’histoire avec tellement de détails et de passion que j’avais l’impression de la vivre. J’étais fasciné par sa mémoire et son imagination. Lorsque la cloche sonna, je lui proposai :

— Tu veux qu’on devienne amis ?

— Oui, dit-il en souriant. Mais promets-moi que tu ne me traiteras pas différemment.

À partir de ce jour, nous passâmes beaucoup de temps ensemble. Il m’apprit à lire quelques mots en braille et je l’aidai dans certains jeux. Grâce à lui, j’ai découvert que la véritable amitié dépasse les apparences et se fonde sur la sincérité.

Production écrite n°4 : Le manteau de l’espoir

Un soir d’automne, alors que je revenais du marché avec ma mère, nous avons aperçu un petit garçon assis sur le trottoir. Il tremblait de froid et avait les yeux clos. Sa canne blanche reposait à côté de lui. Ma mère s’arrêta aussitôt.

— Mon fils, regarde ce pauvre enfant… il doit avoir très froid.

— Oui maman, il est aveugle, répondis-je avec tristesse.

Sans hésiter, ma mère enleva le manteau qu’elle venait d’acheter pour moi et le posa sur les épaules de l’enfant. Celui-ci murmura avec émotion :

— Merci madame… personne ne m’a jamais offert quelque chose d’aussi beau.

En rentrant à la maison, je demandai à ma mère pourquoi elle avait donné le manteau :

— Parce que la chaleur du cœur vaut plus que n’importe quel vêtement, répondit-elle.

Ce geste resta gravé dans ma mémoire. J’ai compris que la vraie richesse n’est pas dans ce qu’on possède, mais dans ce qu’on partage.

Production écrite n°5 : La musique du petit aveugle

Lors d’une fête de quartier, une foule se rassembla autour d’un enfant qui jouait du violon. Je m’approchai et fus surpris de voir que le musicien était un petit aveugle. Ses yeux fermés semblaient plongés dans un autre monde, tandis que ses doigts glissaient avec grâce sur les cordes.

— C’est magnifique ! lui dis-je à la fin de sa mélodie.

— Merci, répondit-il timidement. La musique est ma façon de voir le monde.

— Tu as appris seul ?

— Oui, j’écoute les sons et je les reproduis. Quand je joue, je me sens libre.

Je restai un long moment à discuter avec lui. Son histoire me toucha profondément. Bien qu’il ne voyait pas, il éclairait les autres par son talent. Ce jour-là, j’ai compris que chacun porte en lui une lumière capable d’illuminer le monde.

 www.production-ecrite.com

Conclusion

Rédiger une production écrite sur le petit aveugle est une occasion précieuse d’explorer des thèmes humains universels : le courage, l’amitié, la solidarité et la générosité. À travers ces récits, nous apprenons que la véritable force ne réside pas dans la vue, mais dans la bonté et la lumière intérieure. Ces histoires montrent que chaque petit geste peut changer une vie, et qu’il suffit d’un peu de compassion pour rendre le monde meilleur.

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