Production écrite : Aider un handicapé dans la rue
Rédiger une production écrite sur le thème : Aider une personne handicapée dans la rue, permet aux élèves de développer leur sens de l’observation, d’exprimer leurs émotions et de réfléchir à la solidarité. Dans cet article, tu découvriras quatre récits d’élèves qui racontent une expérience vécue ou imaginée autour de ce thème. Chaque histoire montre que l’entraide, même dans les rues les plus ordinaires, est un acte de courage et de respect.
Aider une personne handicapée dans la rue est un geste simple, mais profondément humain. Il peut s’agir d’aider quelqu’un à traverser, à monter dans un bus, à retrouver son chemin ou simplement à porter un sac. Ces petites actions font une grande différence dans la vie des autres, et elles permettent aussi de grandir en tant qu’individu.
Production écrite n°1 : Une main tendue au coin du marché
Il était environ 10h du matin, un samedi ensoleillé. Je faisais les courses avec ma mère au marché du centre-ville. Tandis qu’elle choisissait des légumes, j’ai remarqué un monsieur en fauteuil roulant arrêté au bord du trottoir. Il regardait de tous les côtés, un peu inquiet. Il essayait de traverser, mais le passage piéton n’avait pas de rampe.
Je me suis approché et lui ai demandé : « Vous voulez que je vous aide ? » Il a souri et hoché la tête. Je l’ai poussé doucement vers un endroit accessible, puis je l’ai accompagné jusqu’à l’autre trottoir. Il m’a remercié avec un grand sourire. Je me suis senti utile, comme si mon geste avait changé sa journée.
Ma mère m’a vu faire. Elle m’a dit : « Je suis fière de toi. » Ce jour-là, j’ai compris qu’aider ne demande pas beaucoup d’efforts, juste un peu d’attention et de gentillesse. Depuis, je regarde mieux autour de moi. Et si je vois une personne handicapée en difficulté, je n’hésite plus.
Production écrite n°2 : Un arrêt de bus, un moment de solidarité
Il faisait froid ce matin-là, et j’attendais le bus pour aller au collège. À côté de moi, une dame en béquilles semblait nerveuse. Elle regardait sa montre toutes les deux minutes. Quand le bus est arrivé, j’ai vu qu’elle hésitait à monter. Le marchepied était haut, et personne ne faisait attention à elle.
Je me suis approché et lui ai proposé mon aide. Elle m’a dit qu’elle venait de se faire opérer de la hanche et qu’elle avait du mal à monter seule. Je lui ai tendu la main, j’ai porté son sac, et je l’ai aidée à grimper dans le bus. Une fois installée, elle m’a regardé et m’a dit : « Merci, jeune homme. Ça fait du bien de voir que la jeunesse pense aux autres. »
Ce compliment m’a touché. Je n’avais rien fait d’extraordinaire, mais pour elle, c’était beaucoup. Ce jour-là, j’ai compris que la vraie force, ce n’est pas la vitesse ou la puissance, mais l’attention aux autres. Le reste de la journée, j’étais de bonne humeur. Et tout ça grâce à un simple geste.
Production écrite n°3 : Un défi dans les escaliers du métro
J’étais à Alger avec mon oncle, et nous devions prendre le métro. Dans les escaliers qui descendent vers les quais, j’ai vu un jeune homme avec une prothèse à la jambe. Il portait un lourd sac, et chaque marche semblait difficile. Mon oncle m’a dit : « Va l’aider si tu veux. » Je n’ai pas hésité une seconde.
Je me suis approché : « Tu veux que je prenne ton sac ? » Il m’a regardé avec surprise, puis il a souri : « Oui, merci. » Je l’ai accompagné jusqu’en bas, lentement, en gardant son rythme. Il m’a raconté qu’il avait eu un accident de moto deux ans plus tôt, et qu’il réapprenait à marcher. Il avait du courage, ça se voyait dans ses yeux.
Avant de monter dans la rame, il m’a tendu la main et m’a dit : « Tu es un bon gars. Continue comme ça. » Son compliment valait de l’or pour moi. Aider quelqu’un, ce n’est pas seulement porter un sac ou tendre la main. C’est aussi écouter, échanger, et donner un peu de son temps. Ce jour-là, j’ai appris qu’on peut grandir en un instant, dans un simple escalier.
Production écrite n°4 : La rue, la pluie, et un parapluie partagé
Il pleuvait fort ce jour-là, et je rentrais du collège sous mon parapluie. Sur le trottoir, j’ai vu un homme aveugle qui attendait près d’un feu rouge. Il avait une canne blanche et tournait légèrement la tête, comme s’il hésitait. Les voitures passaient vite, et personne ne s’arrêtait.
Je me suis approché et lui ai dit calmement : « Bonjour monsieur, voulez-vous que je vous aide à traverser ? » Il a dit oui, avec un sourire. Je lui ai pris doucement le bras et nous avons traversé ensemble, sous mon parapluie. Il m’a raconté qu’il allait au kiosque à journaux, comme chaque jeudi.
Quand nous sommes arrivés, il m’a dit : « Merci, jeune fille. Grâce à toi, je n’ai pas eu peur de la pluie. » Et il a ri. Son rire m’a réchauffé plus que mon manteau. Ce moment m’a fait comprendre que la solidarité n’a pas besoin de grand discours : un regard, une main, un geste suffisent à faire une différence.
Aider un handicapé dans la rue, c’est montrer du respect, de l’écoute et de la générosité. Ces récits montrent que chaque élève, quel que soit son âge, peut faire preuve de bienveillance dans la vie quotidienne. N’hésite pas à écrire ton propre texte sur ce thème en t’inspirant de ces exemples. D’autres productions écrites t’attendent sur production-ecrite.com pour progresser en français tout en apprenant à devenir un citoyen attentif aux autres.