La superstition

La production écrite sur la superstition est souvent donnée comme sujet d'examen ou de devoir pour entraîner les élèves à développer leur point de vue. La superstition, avec ses croyances mystérieuses et ses pratiques parfois étranges, divise les opinions : certains y voient une tradition à préserver, d'autres une illusion dépassée. Cet article propose quatre productions écrites argumentatives complètes, idéales pour s'exercer à l'école.

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Production écrite n°1 : La superstition est-elle utile ou nuisible ?

Depuis des siècles, la superstition accompagne la vie des hommes. Certains croient aux présages, évitent les chats noirs, portent des amulettes ou refusent de passer sous une échelle. Mais faut-il vraiment croire à tout cela ? À mon avis, la superstition peut parfois rassurer, mais elle empêche surtout les gens de réfléchir librement.

D’abord, la superstition repose souvent sur la peur et l’ignorance. Quand quelqu’un évite de sortir un vendredi 13 parce qu’il croit que la malchance le guette, il laisse une croyance sans fondement contrôler sa vie. Cette peur peut parfois devenir paralysante. Par exemple, dans certains villages, des personnes refusent de commencer une construction à une date précise ou d’ouvrir un commerce un certain jour, uniquement à cause d’un mauvais présage. Ce genre de croyances ralentit le progrès et empêche les gens d’agir avec logique.

Ensuite, la superstition peut coûter cher. Dans beaucoup de pays, des charlatans profitent de la crédulité des gens pour leur vendre des talismans, des potions ou des prières payantes. Au lieu de chercher des solutions réelles à leurs problèmes, certaines personnes dépensent tout leur argent dans ces pratiques. Ainsi, la superstition ne les aide pas : elle les rend plus vulnérables.

Cependant, il faut reconnaître qu’elle fait partie de la culture et des traditions. Certains rituels apportent du réconfort psychologique. Par exemple, porter une pierre porte-bonheur ou faire un vœu en voyant une étoile filante peut donner du courage à quelqu’un qui traverse une période difficile. Cela ne fait de mal à personne tant que cela reste symbolique.

Pour conclure, je pense que la superstition peut avoir une petite valeur culturelle, mais elle ne doit pas diriger notre vie. Au lieu d’avoir peur des présages, mieux vaut affronter les difficultés avec courage et raison. La chance se construit par le travail, pas par les croyances.

Production écrite n°2 : Faut-il continuer à croire aux superstitions ?

La question des superstitions divise depuis toujours. Certains les considèrent comme une richesse culturelle, d’autres comme des croyances absurdes. Personnellement, je pense que continuer à y croire aujourd’hui n’est plus vraiment utile.

En effet, nous vivons à une époque de science et de technologie. Les éclipses solaires, autrefois vues comme des signes de malheur, sont aujourd’hui parfaitement expliquées par les astronomes. Pourtant, dans certains endroits, les gens s’enferment encore chez eux pendant ces phénomènes naturels par peur des mauvais esprits. Cela montre que la superstition n’a plus de raison d’être : la science donne déjà toutes les réponses.

De plus, croire aux superstitions peut parfois mener à l’injustice. Dans le passé, des femmes accusées d’être des « sorcières » ont été punies simplement parce qu’on croyait qu’elles portaient malheur. Ces erreurs tragiques montrent à quel point ces croyances peuvent être dangereuses.

À mon avis, il vaut mieux transmettre à nos enfants la logique et la confiance en soi plutôt que la peur des chats noirs ou du mauvais œil. Le monde progresse grâce à la raison, pas grâce aux superstitions.

Production écrite n°3 : Les superstitions, une tradition à respecter ?

Même si beaucoup pensent que la superstition est inutile, elle reste une partie de l’histoire et des coutumes de chaque peuple. Les histoires sur le mauvais œil, les présages ou les talismans ont traversé les siècles et font partie du patrimoine culturel.

Respecter ces traditions, c’est aussi respecter la mémoire de nos ancêtres. Par exemple, certaines fêtes populaires mélangent religion, légendes et rites superstitieux. Elles rassemblent les gens, créent une identité collective et rappellent d’où nous venons. Même si nous n’y croyons plus, ces pratiques gardent une valeur symbolique.

En conclusion, même si la superstition ne doit pas guider nos décisions, elle mérite d’être étudiée et préservée comme élément culturel. Il faut juste faire la différence entre tradition et croyance aveugle.

Production écrite n°4 : Superstition et modernité : compatibles ?

Aujourd’hui, beaucoup de gens utilisent les nouvelles technologies tout en continuant à croire à des signes de chance ou de malheur. On peut voir une personne consulter la météo sur son téléphone puis changer ses plans parce qu’elle a vu un chat noir. Cela montre que superstition et modernité coexistent encore.

Pourtant, à mon avis, la modernité doit nous aider à dépasser ces croyances. Les explications scientifiques, l’éducation et l’esprit critique devraient remplacer les vieilles peurs. Vivre au XXIᵉ siècle, c’est apprendre à faire confiance à la raison plus qu’aux présages.

Ainsi, les superstitions peuvent rester comme un souvenir du passé, mais elles ne devraient plus influencer nos choix d’avenir.

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