Production écrite : Convaincre un ami de ne pas quitter l’école

Production écrite : Convaincre un ami de ne pas quitter l’école

Production écrite : Convaincre un ami de ne pas quitter l’école 

Quitter l’école est une décision grave, souvent prise dans un moment de découragement. Certains élèves, face à la difficulté scolaire ou à des problèmes personnels, pensent que l’école ne sert à rien. Dans ce contexte, un camarade peut jouer un rôle important pour encourager et aider. Savoir raconter un épisode où l’on a tenté de convaincre un ami de rester à l’école permet de développer l’expression écrite, la sensibilité et le sens de l’argumentation implicite.

Dans cet article, nous te proposons quatre exemples de productions écrites sur ce thème. Chacune met en scène un élève confronté à un ami qui veut abandonner sa scolarité. À travers une histoire personnelle, le narrateur tente de lui faire changer d’avis. Ces textes sont conçus pour t’aider à t’inspirer et améliorer ton propre style narratif.

Production écrite n°1 : Une discussion sous le grand arbre

C’était un jeudi après-midi, à la sortie du cours de maths. Mon ami Samir n’avait presque rien dit depuis le matin. Assis sur le banc en face du grand arbre de la cour, il m’a regardé sérieusement et m’a dit : « J’arrête l’école. J’en peux plus. »

Sur le coup, j’ai cru qu’il plaisantait. Mais son regard triste et fatigué m’a prouvé le contraire. Samir avait des difficultés en classe depuis quelque temps. Il n’aimait pas les devoirs, se sentait nul et pensait qu’il ne réussirait jamais.

Je me suis assis à côté de lui, silencieux pendant quelques secondes. Puis je lui ai raconté l’histoire de mon cousin, Karim, qui avait quitté l’école trop tôt. Aujourd’hui, il travaille dur sur des chantiers, sous le soleil, sans sécurité, et il le regrette. « Tu sais, Samir, l’école n’est pas facile pour tout le monde, mais elle t’ouvre des portes. »

Nous avons parlé longtemps. J’ai essayé de lui rappeler ses rêves d’enfant, son envie de devenir cuisinier, son amour pour les recettes qu’il partageait avec sa mère. Je lui ai dit qu’il existait des formations professionnelles, des stages, des solutions. Il m’a écouté, longuement. Puis il a souri et dit : « Je vais essayer encore un peu. »

Ce jour-là, sous le grand arbre, j’ai compris que les mots peuvent vraiment aider à changer une décision.

Production écrite n°2 : Le jour où Rania voulait tout arrêter

Le mois de décembre avait été difficile. Les examens approchaient, les devoirs s’accumulaient, et Rania, ma meilleure amie, semblait de plus en plus absente, comme si elle n’était plus là. Un matin, elle est arrivée en retard, les yeux rouges. Pendant la pause, elle m’a regardée et a dit : « J’ai dit à mes parents que je voulais arrêter l’école. »

Je suis restée sans voix. Rania est brillante, curieuse, pleine de projets. Mais depuis quelques semaines, elle avait perdu confiance. Ses notes avaient baissé, elle n’arrivait plus à suivre en sciences, et certains camarades se moquaient d’elle.

Alors je lui ai proposé d’aller marcher un peu dehors, loin du bruit. Nous avons parlé. Je lui ai rappelé à quel point elle aimait apprendre, comment elle posait toujours mille questions. Je lui ai dit que les difficultés ne duraient pas, qu’elle valait bien plus que quelques mauvaises notes.

Rania a commencé à pleurer. Elle m’a dit qu’elle avait peur d’échouer, peur de décevoir. Je lui ai répondu qu’abandonner, c’était le seul vrai échec. Elle m’a serrée dans ses bras, et a promis de continuer, au moins jusqu’à la fin de l’année.

Depuis ce jour, elle a retrouvé peu à peu sa force. Elle m’a souvent dit que cette discussion avait changé quelque chose en elle. Et moi, j’ai compris qu’être présent pour un ami, c’est parfois plus fort qu’on ne le croit.

Production écrite n°3 : Le match de trop

Il faisait chaud ce samedi-là, et nous étions sur le terrain de foot du quartier. Mon ami Walid venait de rater deux passes, et il s’est mis à crier : « Je ne veux plus rien faire, même à l’école je rate tout. Je vais arrêter. »

Tout le monde s’est arrêté. Personne ne comprenait pourquoi il parlait de l’école maintenant. Mais moi, je savais que Walid n’allait pas bien. Depuis que ses parents s’étaient séparés, il avait changé. Moins souriant, plus nerveux.

Après le match, je l’ai rejoint sur les marches. Je lui ai proposé de venir étudier avec moi l’après-midi. Il a haussé les épaules. « À quoi bon ? », a-t-il dit. Alors je lui ai parlé calmement. Je lui ai expliqué que les mauvaises périodes passaient, que la vie était pleine de rebondissements, mais que s’il quittait l’école maintenant, il risquait de regretter toute sa vie.

Je lui ai rappelé qu’il voulait devenir agent de sécurité, qu’il fallait un diplôme. Que les efforts d’aujourd’hui construisaient son avenir. Il m’a écouté sans rien dire, mais le lendemain, il était en classe.

Depuis, il fait de son mieux. Ce jour-là, j’ai compris que derrière une colère, il y a souvent une souffrance. Et qu’un ami, c’est celui qui tend la main au bon moment.

Production écrite n°4 : Un message qui a changé le cours des choses

Je me souviens encore du message que j’ai reçu un soir sur mon téléphone. C’était mon ami Bilal : « Frère, j’en ai marre. Je vais arrêter l’école. » Il n’avait pas eu la moyenne en maths, et pensait qu’il était nul. Il avait honte.

Je n’ai pas attendu. Je suis allé chez lui le lendemain. Il m’a ouvert la porte, l’air fatigué. On est allés s’asseoir dans le jardin. J’ai sorti une feuille, un stylo, et je lui ai proposé de revoir ensemble l’exercice qu’il avait raté. D’abord, il a refusé. Puis il a accepté. Lentement, on a recommencé.

Ce jour-là, je n’ai pas seulement aidé Bilal à faire un devoir. Je lui ai rappelé qu’il n’était pas seul, que l’échec n’était pas une fin. Je lui ai raconté mes propres difficultés, mes erreurs. Et je lui ai dit que quitter l’école, ce serait comme abandonner un match avant la fin.

Bilal m’a regardé et m’a dit : « Peut-être que j’ai juste besoin d’aide. » Cette phrase, je ne l’oublierai jamais. Depuis, il ne parle plus de quitter. Et il aide même d’autres camarades à ne pas baisser les bras.

Conclusion

Savoir raconter un moment fort où l’on a aidé un ami à ne pas abandonner est un excellent exercice pour développer son expression écrite. Ces productions écrites montrent que l’amitié, l’écoute et la persévérance peuvent faire la différence dans la vie d’un camarade. Pour lire d’autres exemples narratifs utiles et inspirants, continue à explorer notre site production-ecrite.com.

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