Production écrite sur la description d’un lieu : 4 textes

Décrire un lieu ne consiste pas seulement à énumérer ce que l’on voit. C’est aussi raconter ce que l’on ressent, évoquer des souvenirs ou des émotions liés à cet espace. Qu’il s’agisse d’une forêt mystérieuse, d’un jardin paisible, de notre école ou de notre quartier, chaque lieu a une âme, une ambiance et une histoire.

Dans les productions écrites, l’élève apprend à combiner l’art du récit (avec un début, un déroulement, une fin) avec la richesse du vocabulaire descriptif (lieux, couleurs, sons, sensations). Ce genre d’écriture développe la créativité, la précision et l’expression des émotions.

production écrite sur la description d un lieu

Voici quatre productions écrites complètes, adaptées au niveau scolaire, sur le thème « décrire un lieu ».

Production écrite n°1 : Une promenade inoubliable dans la forêt

Un dimanche matin d’automne, mon oncle m’a proposé une balade en forêt. Le ciel était couvert, l’air un peu humide, mais j’acceptai avec enthousiasme. Nous nous sommes enfoncés dans une forêt que je ne connaissais pas encore. Dès les premiers pas, le silence nous enveloppa.

Autour de nous, les arbres formaient une voûte de feuillages roux, dorés, et pourpres. Le sol était recouvert d’un tapis de feuilles mortes qui craquaient sous nos pieds. L’odeur de mousse, de terre humide et de champignons remplissait l’air. Par endroits, des rayons de lumière perçaient les branches, créant des taches lumineuses féeriques.

Nous avons croisé un écureuil qui bondit sur un tronc, puis disparut comme un éclair roux. Les oiseaux chantaient timidement, cachés dans les branches. Mon oncle m’a montré un vieux chêne énorme, dont le tronc creux abritait sans doute quelque animal discret.

Cette promenade m’a plongé dans un autre monde. J’avais l’impression d’être dans un conte. Depuis ce jour, je rêve souvent de cette forêt magique, refuge de calme et de beauté.

Production écrite n°2 : Le jardin de ma grand-mère

Lorsque j’étais petit, je passais toutes mes vacances chez ma grand-mère, à la campagne. Ce que je préférais, c’était son jardin. Chaque matin, j’y courais pieds nus, émerveillé comme si c’était la première fois.

Le jardin était vaste, entouré d’une clôture en bois. Des allées étroites serpentaient entre les parterres de fleurs. Il y avait des roses rouges, des tulipes jaunes, des pivoines parfumées et, tout au fond, une haie de lavande qui attirait les papillons.

Au centre se trouvait un grand figuier dont les branches m’offraient une cachette parfaite. Mon grand-père y avait accroché une balançoire en corde. Le parfum des herbes aromatiques – thym, menthe, romarin – embaumait l’air. Parfois, je m’allongeais dans l’herbe, les yeux tournés vers le ciel, écoutant le bourdonnement des abeilles.

Ce jardin était un petit paradis. Il m’a appris à aimer la nature, à écouter le silence, à respecter la vie sous toutes ses formes. Aujourd’hui encore, j’y retourne en pensée dès que j’ai besoin de paix.

Production écrite n°3 : Une journée particulière dans notre école

Je me souviens parfaitement de ce jour de rentrée au collège. Tout était nouveau : les visages, les couloirs, les salles. En entrant dans l’école, j’ai été frappé par la grandeur de la cour. Elle était vaste, entourée de grands bâtiments beiges, aux fenêtres symétriques. Des arbres ornaient les coins, et un vieux marronnier offrait de l’ombre près du banc en bois.

Nous sommes passés devant le CDI, puis nous avons découvert notre salle de classe. Les murs étaient clairs, décorés d’affiches éducatives. De grandes fenêtres donnaient sur le jardin intérieur. L’odeur du tableau, des cahiers neufs et du bois ciré me faisait sentir que quelque chose d’important allait commencer.

Pendant la récréation, j’ai observé les autres élèves courir, rire, se chercher. Le surveillant se promenait en sifflant. Tout semblait bien organisé, mais en même temps vivant. L’école n’était pas seulement un bâtiment : c’était un monde à part, rempli d’émotions, de règles, de rencontres.

Cette première journée a marqué le début d’une aventure. Notre école, avec ses recoins et ses couleurs, est devenue comme une seconde maison.

Production écrite n°4 : Mon quartier au coucher du soleil

Chaque soir, après les devoirs, je sors sur le balcon de notre appartement pour admirer mon quartier au coucher du soleil. Il se transforme sous mes yeux. Les immeubles, d’habitude gris et banals, prennent une teinte dorée. Les toits brillent, les vitres reflètent la lumière comme des miroirs.

En bas, la place centrale commence à s’animer. Les enfants jouent à la balle, les parents discutent, les vieux s’assoient sur les bancs. Une odeur de pain chaud s’échappe de la boulangerie au coin. Plus loin, le marchand de glaces installe son chariot.

J’aime entendre les bruits du quartier : les pas, les klaxons lointains, les rires, les saluts. Tout me semble familier. Mon quartier, c’est plus qu’un endroit : c’est un mélange de souvenirs, de voix, de couleurs.

Parfois, je descends pour marcher. Je connais chaque ruelle, chaque graffiti sur les murs, chaque arbre planté par la mairie. Ce quartier, c’est mon univers. Il change, il vit, mais il garde toujours son âme.

Conclusion

Décrire un lieu à travers une histoire, c’est lui donner vie. Ces quatre textes montrent qu’un lieu peut être plus qu’un décor : il devient un personnage, un témoin, un refuge. Grâce à ce mélange de narration et de description, tu peux enrichir tes productions écrites tout en laissant parler ton imagination et ta sensibilité.

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