Exemples d'une production écrite sur la peur

La peur est une émotion universelle que chacun d’entre nous a ressentie à un moment ou un autre. Elle peut survenir dans des situations réelles de danger ou naître de notre imagination. Qu’elle soit provoquée par un événement inattendu, une scène effrayante, un cauchemar ou une menace perçue, la peur marque souvent les esprits et laisse des souvenirs durables. En classe, écrire un récit autour de la peur permet de développer sa capacité à raconter des événements de façon vivante, en utilisant les sensations, le suspense, et les émotions.

Dans cet article, tu trouveras quatre exemples d'une production écrite sur le thème de la peur.  Chaque texte suit les étapes essentielles du récit : situation initiale, élément déclencheur, péripéties, dénouement, chute. Ces récits te guideront pour écrire tes propres histoires avec style et clarté.

production écrite sur la peur

Production écrite n°1 : Une nuit dans la vieille maison

Il était près de minuit lorsque mon cousin et moi avons décidé de pénétrer dans l’ancienne maison abandonnée au bout du village. On disait qu’elle était hantée, que personne n’osait y entrer depuis des années. Poussés par la curiosité et un peu d’audace, nous avons franchi le portail rouillé.

L’intérieur était sombre, poussiéreux, silencieux. Chaque pas faisait grincer le vieux plancher. Nous avons allumé nos lampes de poche. Soudain, un courant d’air a claqué une porte. Mon cœur s’est mis à battre à toute vitesse. Nous avons continué à explorer, en retenant notre souffle.

Tout à coup, un bruit étrange a retenti dans l’escalier. Un frottement, puis un grincement. Nous avons pointé nos lampes vers le haut, et nous avons aperçu une silhouette noire, immobile. Nous avons hurlé et fui en courant sans nous retourner. Une fois dehors, tremblants et haletants, nous avons juré de ne plus jamais y remettre les pieds.

Plus tard, on a appris que c’était un sans-abri qui s’abritait dans la maison. Mais ce soir-là, pour nous, c’était un fantôme. La peur que nous avons ressentie était réelle et m’a marqué pour toujours.

Production écrite n°2 : Perdu dans la forêt

C’était pendant une sortie scolaire en montagne. Notre classe s’était arrêtée pour pique-niquer, et avec deux camarades, nous avions décidé de nous éloigner un peu pour explorer les bois. Pris par notre enthousiasme, nous n’avions pas vu le temps passer. Lorsque nous avons voulu revenir, nous ne retrouvions plus le chemin.

Les arbres semblaient tous identiques, et le silence devenait angoissant. Le soleil commençait à descendre, et l’ombre des branches formait des silhouettes inquiétantes. Chaque bruissement de feuilles, chaque craquement de branche me faisait sursauter. Et puis, nous avons entendu un hurlement au loin. Peut-être un loup ? Peut-être rien… Mais la peur a soudain envahi tout mon corps.

Nous avons commencé à courir, au hasard, en appelant à l’aide. Au bout d’une heure, un enseignant nous a retrouvés. Je n’ai jamais été aussi soulagé de voir un adulte. Cette expérience m’a appris à ne jamais sous-estimer la nature, et que la peur, dans certaines situations, peut nous empêcher de penser clairement.

Production écrite n°3 : Le cauchemar devenu réalité

Depuis plusieurs nuits, je faisais le même rêve. Je me voyais seul, dans une ruelle sombre, poursuivi par une silhouette encapuchonnée. Chaque fois, je me réveillais en sueur, le cœur battant. C’était un simple cauchemar, pensais-je… jusqu’au jour où tout a semblé se reproduire.

C’était en hiver, je rentrais du cinéma en fin de soirée. En traversant une petite ruelle pour couper court, j’ai senti une présence derrière moi. Je me suis retourné : une silhouette noire, encapuchonnée, avançait lentement. Mon sang s’est glacé. J’ai accéléré le pas, puis commencé à courir. La silhouette aussi.

J’ai couru sans m’arrêter jusqu’à un petit café encore ouvert. Une fois à l’intérieur, j’ai regardé par la fenêtre : personne. L’homme avait disparu. Le serveur m’a apporté un verre d’eau en voyant mon état. Je n’ai jamais su qui c’était. Était-ce un voleur ? Une coïncidence ? Ou juste mon imagination qui me jouait des tours ? Ce soir-là, mon cauchemar avait franchi la frontière du rêve.

Production écrite n°4 : Le cri dans la nuit

Tout le monde dormait chez moi. Il était deux heures du matin, et je lisais tranquillement dans mon lit quand j’ai entendu un cri strident venant de l’extérieur. Je me suis levé, intrigué, et j’ai regardé par la fenêtre : rien. La rue était déserte. J’ai pensé à un chat. Je me suis recouché.

Cinq minutes plus tard, un autre cri, plus fort cette fois, suivi d’un bruit de verre brisé. J’ai bondi hors du lit et suis allé réveiller mes parents. Mon père a pris son téléphone et a appelé la police. En attendant, il est sorti dans la rue avec une lampe. Nous étions tous à la fenêtre, le cœur serré.

Quand les policiers sont arrivés, ils ont découvert qu’un voleur avait tenté d’entrer dans la maison voisine. La voisine, une dame âgée, avait crié en le surprenant. Heureusement, il avait fui sans faire de mal.

J’ai eu du mal à dormir cette nuit-là. Cette expérience m’a appris que la peur n’est pas toujours un fruit de l’imagination : parfois, elle nous alerte d’un vrai danger. Et dans ce cas, mieux vaut l’écouter.

Conclusion

La peur est un thème riche pour les récits narratifs. Elle permet d’explorer les émotions, de jouer avec le suspense et de raconter des événements marquants. À travers ces quatre histoires, tu as pu découvrir différentes manières de traiter ce sentiment. Pour t’entraîner, essaie maintenant d’écrire ton propre récit autour d’une peur que tu as vécue ou imaginée. Et n’oublie pas : de nombreux autres exemples t’attendent sur production-ecrite.com pour enrichir ton expression écrite.

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