L’école est un lieu où les souvenirs se fabriquent jour après jour. Entre les rires dans la cour, les leçons en classe, les disputes entre camarades et les moments de complicité, chacun garde en mémoire des instants marquants de son enfance.
Production écrite n°1 : Le jour où j’ai lu devant toute la classe
C’était en CE2, un matin d’automne. Notre maîtresse, Mme Sofia, avait décidé de faire un atelier de lecture à voix haute. Ce jour-là, j’avais la gorge serrée : elle m’avait désigné pour lire un passage de notre livre d’histoire devant toute la classe.
Je m’étais préparé la veille, mais en tenant le livre entre mes mains tremblantes, tous les mots semblaient danser. Je sentais les regards de mes camarades fixés sur moi, et mon cœur battait à toute vitesse. Pourtant, j’ai pris une grande inspiration et j’ai commencé à lire.
Au début, ma voix était basse et hésitante. Puis, au fil des phrases, elle est devenue plus assurée. J’ai pris le rythme, articulé, mis le ton. À la fin de ma lecture, un silence s’est installé, suivi de quelques applaudissements discrets.
Mme Sofia m’a souri avec fierté et m’a dit : « Tu vois, tu en es capable. » Ce jour-là, j’ai compris que vaincre sa peur pouvait nous faire grandir. Ce moment reste l’un de mes plus beaux souvenirs d’école.
Production écrite n°2 : Le jour où j’ai perdu mon cartable
Je me souviens encore du jour où j’ai perdu mon cartable, comme si c’était hier. C’était un lundi matin pluvieux. En descendant du bus scolaire, j’étais distrait, absorbé par une discussion animée avec mon ami Karim.
Nous avons couru sous la pluie, en riant, jusqu’à l’entrée de l’école. C’est seulement en entrant en classe que j’ai réalisé que je n’avais plus mon cartable. Mon cœur s’est emballé. Il y avait tous mes cahiers, mes devoirs, mon goûter… et même le mot signé de mes parents que je devais remettre à la maîtresse.
Paniqué, je suis allé voir le surveillant. Il m’a conseillé de retourner à l’arrêt du bus. J’ai couru sous les gouttes, les chaussures trempées, le souffle court. Et là, posé sous l’abri-bus, mon cartable m’attendait, tout seul, abandonné. Quel soulagement !
Quand je suis revenu en classe, la maîtresse m’a regardé d’un air interrogateur. Je lui ai tout expliqué. Elle a souri : « La prochaine fois, tiens-le bien en main ! » Depuis ce jour-là, je vérifie toujours deux fois avant de descendre du bus.
Production écrite n°3 : Le jour de la fête de fin d’année
La fête de fin d’année à l’école primaire est sans doute mon plus beau souvenir. Toute l’année, nous avions répété une pièce de théâtre avec notre enseignante, et j’avais obtenu le rôle principal. J’étais à la fois fier et stressé.
Le grand jour est arrivé. La cour de l’école avait été décorée avec des guirlandes et des ballons. Les parents, les enseignants et les élèves s’étaient installés sur des chaises. Derrière le rideau en tissu bleu, je sentais mon cœur tambouriner dans ma poitrine.
Quand le rideau s’est levé, j’ai oublié le trac. Je me suis lancé dans mon rôle avec passion. Mes camarades et moi avons joué notre pièce du début à la fin sans faute. À la fin, les spectateurs ont applaudi chaleureusement. Mon père m’a serré dans ses bras avec fierté. « Tu étais formidable », m’a-t-il dit.
Ce jour-là, j’ai compris que l’école ne servait pas seulement à apprendre des leçons, mais aussi à découvrir des talents, partager des émotions, et vivre des moments inoubliables.
Production écrite n°4 : Le jour où j’ai défendu un camarade
C’était une journée comme les autres dans la cour de récréation. J’étais en CM1. Nous jouions au foot quand j’ai remarqué que trois élèves de notre classe embêtaient Farid, un camarade calme et timide.
Ils lui avaient pris son goûter et le poussaient en riant. Personne n’osait intervenir. Moi non plus, au début, j’ai hésité. Mais en regardant le visage triste de Farid, je me suis avancé et j’ai dit : « Laissez-le tranquille, ce n’est pas drôle. »
Les autres se sont arrêtés net. Ils ne s’attendaient pas à ce que quelqu’un intervienne. Je leur ai rendu le goûter de Farid, et ils sont partis, un peu vexés. Farid m’a regardé, les yeux pleins de gratitude. « Merci », a-t-il murmuré.
L’après-midi, la maîtresse a appris ce qui s’était passé. Elle m’a félicité devant toute la classe. Ce jour-là, j’ai compris que le courage, ce n’est pas l’absence de peur, mais le fait d’agir malgré elle. Défendre quelqu’un, même avec des mots simples, peut faire une grande différence.
Chaque souvenir d’enfance à l’école raconte une histoire unique : un moment de peur surmontée, de joie partagée ou de leçon apprise. Les textes narratifs permettent de revivre ces moments en les organisant avec clarté et émotion. Si tu veux t’entraîner davantage à raconter tes souvenirs et à rédiger une excellente production écrite, explore d’autres récits sur production-ecrite.com, ton site pour progresser en expression écrite.